mercredi 24 avril 2013

La plume et le pinceau

Lorsque la plume se fait un peu pinceau...Comme sait si bien le faire Elisabeth GOUDGE dans "L'arche dans  la tempête" pour décrire un crépuscule ou une aurore sur l'île...

Le lever du jour :
« L’étoile était encore là, au dessus de la mer, bien que le bleu foncé du ciel passât lentement au gris perle, strié de citron clair et de lavande. »
L e crépuscule
« La chaleur disparaissait et le soir tombait. Une petite touffe de nuage, qui avait formé des entrelacs floconneux dans le ciel bleu, devenait rose à mesure que le soleil baissait, tandis qu’au-dessous d’eux la mer reflétant ce rose et ce bleu tournait au mauve…
Le rose et le bleu devenaient de plus en plus brillants et le reflet couleur de lavande fonçait au point de prendre la teinte d’un iris pourpre.
-La mer couleur de vin des anciens Grecs ! murmura Ranulph. »
On a envie de reprendre son pinceau et sa palette....

1 commentaire:

Anne Le Maître a dit…

Oh ! Elisabeth Goudge est l'un-e de mes auteurs préférés, de ceux dont on ne donne le nom qu'à des ami-e-s proches, de peur que des gestes maladroits n'effacent la douceur que contiennent ses mots. Je ne sais combien de fois j'ai lu L'Arche dans la Tempête, et surtout (mon préféré) L'Auberge du Pèlerin. Mais j'aime tout ce qu'elle a écrit, et que je piste encore chez les bouquinistes (je cherche désespérément La soeur des Anges et le petit cheval blanc, trouvé une fois en bibliothèque et jamais plus depuis).